La montagne
Il n'est plus temps, mon ami,
de rester assis sur la montagne
pour voir des jardins luxuriants,
pendant que le peuple aux mille langues
il rôde, n'invité pas, entre mille banquets gras.
Il cherche entre mille places sa place,
entre mille visages son visage.
Il n'est plus le temps d'attendre,
il est l'heure de descendre,
pour apprendre mille langues,
et les rêves, les incompréhensions,
du peuple des n'invités pas.
Nous n'aurons plus un nom ni un visage,
mais mille noms et mille visages.
S.C.
Nessun commento:
Posta un commento