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giovedì 25 novembre 2010

la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

En décembre 1998, un policier kényan, Felix Nthiwa Munayo, rentre tard chez lui et exige de manger de la viande pour dîner. Il n’y en a pas. Pris d’une rage soudaine, il bat sa femme, Betty Kavata. Paralysée et atteinte de lésions cérébrales, Mme Kavata mourra cinq mois plus tard, le jour de son vingt-huitième anniversaire. Mais contrairement à de nombreuses autres affaires de ce type, la mort de Mme Kavata ne passa pas inaperçue. Les médias kényans en parlèrent abondamment. Les photos de la femme mortellement blessée et l’annonce de sa mort suscitèrent un débat de portée nationale sur la violence conjugale. Il s’ensuivit cinq ans de protestations, de manifestations et de pressions orchestrées par des organisations non gouvernementales (ONG). Finalement, le gouvernement adopta un projet de loi sur la protection de la famille, qui faisait de la violence conjugale et d’autres formes de violence familiale un crime relevant du droit pénal. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des millions d’Africaines sont victimes de violences. Dans le cadre d’une étude réalisée en 2005 sur la santé des femmes et la violence familiale, l’OMS a déterminé que 50 % des Tanzaniennes et 71 % des Ethiopiennes des régions rurales déclaraient avoir été battues ou avoir subi d’autres formes de violence infligées par leur mari ou partenaire. La violence familiale est un problème de portée mondiale. Selon l’OMS, la violence au sein des foyers est la première cause de blessures et de décès en Europe pour les femmes de 16 à 44 ans, devant les accidents de la route et les cancers.
http://ec.europa.eu/geninfo/query/resultaction.jsp?page=1

1 commento:

  1. Professoressa è molto interessante il vostro blog soprattutto perchè vengo trattate cose che sono attuali. Vi consiglio di scrivere ancora in modo da renderlo sempre più interessante anche se lo è già.
    Luigi De Stefano 3D

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